>> Roadtrip au Québec <<
Itinéraire et conseils dans la région du Québec maritime
3 semaines et demi de roadtrip à travers le Québec en amoureux !
Aujourd’hui je vous partage la première partie du voyage dans la région du Québec maritime : du Bas-Saint-Laurent à la Gaspésie, sans oublier la Côte-Nord… un voyage nature par excellence, où magie de la forêt et douceur de vivre au rythme de l’eau nous ont définitivement séduit.
Itinéraire, rencontres marquantes, expériences insolites, découvertes culinaires, budget ou encore infos pratiques… j’espère que vous êtes prêts à décoller avec moi au pays des baleines, de la poutine et des caribous…
♦ JOUR 1 ♦
Après un vol direct Paris-Québec avec Air Transat, nous récupérons notre voiture de location directement à l’aéroport Jean-Lesage. Nous prenons la route direction Rivière-Du-Loup pour une première étape dans le Bas-Saint-Laurent.
Tout au long de notre voyage, nous allons découvrir des villes aux noms poétiques comme Rivière-Du-Loup, souvent issues de la culture des Premières Nations, ou parfois rigolos. En lisant les indications sur le bord des routes, nous réalisons que nous sommes déjà pleinement dans le voyage ! « Saint-Louis-du-Ha ! Ha ! », « Bonaventure », « Chicoutillette »… autant de panneaux que vous croiserez qui vous feront sourire et vous rendrons curieux.
Après 2h30 de route, nous passons la nuit à l’Auberge de La Pointe.
Une vue imprenable sur le fleuve St Laurent depuis notre chambre. Nous observons alors notre premier coucher de soleil sur le fleuve… Je vous recommande le restaurant de l’hôtel, à la fois pour le dîner et le petit-déjeuner, un régal !
Bon à savoir !
Au Québec, on dit déjeuner pour petit-déjeuner, dîner pour déjeuner, et souper pour dîner ! Oui, oui au début on s’emmêle un peu les pinceaux !
♦ JOUR 2 ♦
L’une des toutes premières activités que je rêvais de faire en venant au Québec était la descente de rivière en canot !
Une fois notre déjeuner englouti, on file direction Matapédia en Gaspésie, à 2h30 de Rivière-Du-Loup. Matapédia signifie la jonction entre deux rivières dans la langue autochtone Mig’mac. D’ailleurs, je vous recommande la lecture du livre Taqawan d’Eric Plamondon si vous souhaitez en apprendre plus sur l’histoire récente de cette région et son peuple autochtone.
Ici, je retrouve Nature Aventure qui propose des excursions en canot dans un environnement enchanteur. Sensation d’être un peu Pocahontas sur cette embarcation au milieu des forêts ! Petite pause pique-nique préparée par leurs soins sur une petite île de la rivière Matapédia.
Bon à savoir !
Le canot est différent du canoë que l’on pratique en France. Ici on se positionne sur les genoux (et non assis) et on est muni d’une pagaie simple (et non double) !
Après cette première excursion nature, nous partons en direction du site de Miguasha. Il s’agit d’un site fossilifère inscrit au Patrimoine Mondial de L’Unesco. Ici nous allons en apprendre plus sur la période du Dévonien, puisque bon nombre des fossiles retrouvés appartiennent à cette période de l’histoire !
La visite est absolument passionnante. J’ai une pensée pour ma grande sœur qui a toujours été fascinée par les paléontologues, je ne comprenais pas trop cet engouement jusqu’à ce que j’écoute ces scientifiques passionnés nous conter l’histoire du monde à travers leurs recherches !
Il est même possible de participer avec eux aux fouilles sur la falaise en contre-bas du site.
Après cette pause culture, nous partons pour la ville de Nouvelle où nous passerons la nuit à l’Hostellerie Baie Bleue, en compagnie des motards qui parcourent la région ! Ambiance hypster dans le pub de l’hostel !
Pour le petit-déjeuner du lendemain, je vous recommande l’assiette de pancakes aux fruits et au sirop d’érable !
♦ JOUR 3 ♦
On nous a conseillé un crochet par le Site historique maritime du Banc-de-Pêche-de-Paspébiac qui retrace l’histoire de la pêche dans l’est du Canada.
Nous voilà donc arrivés sur le site, constitué de 11 bâtiments d’époque, du 18ème siècle. Il ne s’agit pas vraiment d’un musée, mais d’une visite dans le temps accompagnée par la famille qui a vécu le temps des grandes pêches. Encore une fois, nous tombons sur des gens passionnés au Québec.
J’ai l’occasion de goûter la morue séchée et vous avoue que ce n’est pas une réussite pour moi ! Je déteste !
Par contre, je goûte plus volontiers à la fricassée de barbue de Paspéya, un régal !
L’après-midi, nous partons direction Bonaventure pour se rendre à Cimes Aventures qui propose à la fois des activités de pleine nature et des logements insolites en forêts !
Il y a des tipis en bord de rivière, des yourtes, et nous optons pour un écologis sur pilotis au milieu des bois.
On décide de tester le paddle en rivière ! J’avais déjà eu l’occasion de tester sur des lacs, donc en milieu calme, mais la rivière c’est un autre challenge !
Même si elle est plutôt tranquille, cela demande encore plus d’équilibre sur le paddle car il y a tout de même un peu de courant. Mais l’effort vaut vraiment le coup !
Car nous sommes sur l’une des rivières les plus limpides du monde, la rivière Bonaventure. Avec un tel nom, cela présage forcément de belles aventures ! Laurent dans son kayak d’inuit et moi sur mon paddle, on descend la rivière aux reflets verts turquoises, une pure beauté…
La déco est très soignée et le personnel adorable. C’est ici que je goûte le premier homard de ma vie ! Les serveuses adorables m’apprennent même à le décortiquer.
♦ JOURS 4 – 5 – 6 ♦
Nous prenons la route en direction du Parc National De La Gaspésie. À nous les randos en pleine nature !
Jusqu’à présent, nous n’avions pas encore fait de randonnées, et nous souhaitions véritablement expérimenter les paysages du Québec à pieds !
Après 2h de route entre forêts denses et torrents, totalement seuls au monde, nous arrivons au Parc National. Nous nous trouvons dans la chaîne des montagnes des Appalaches et le Parc National recense plus de 25 sommets de plus de 1000m d’altitude.
Bon à savoir : prévoyez de prendre de l’essence à Bonaventure avant de prendre la route, car une fois lancé il n’y aura plus rien pour vous ravitailler ! De même, achetez quelques provisions pour grignoter avant de partir.
Nous nous installons à l’auberge Gîte du Mont-Albert en plein cœur du parc et nous décidons d’aller nous renseigner au Centre d’Informations pour découvrir les chemins de randonnées ouverts et lesquels choisir. Nous apprenons à ce moment là, que nous nous trouvons dans l’un des endroits les plus propices pour observer l’orignal dans son milieu naturel.
Je dois vous avouer que je ne savais pas vraiment à quoi ressemblait un orignal avant de voir l’un des nombreux panneaux qui longent les routes québécoises ! Et je peux vous assurer qu’à force d’être prévenue qu’à tout moment l’animal peut bondir devant nous sur la route, et bien on ne pense qu’à cela, en espérant bien sûr en croiser un !
Nous passerons donc les prochains jours à randonner dans ce parc. C’est vraiment le Canada comme on l’imagine !! Des forêts à perte de vue, des rivières géantes, des lacs et personne aux alentours ! Sur ces deux jours, nous avons choisi les randonnées suivantes :
– Le Lac aux Américains : une rando facile et encore enneigée début juin ! C’est en se rendant au départ de la balade que nous croisons notre orignal ! C’est un animal co-lo-ssal, le plus grand cervidé du monde ! En Europe, les orignaux correspondent à nos élans. De magnifiques bois imposants, une hauteur de 230cm au garot pour les mâles pour 700kg !! Celui que nous avons croisé est une femelle, sans les bois donc, mais tellement haute sur pattes !! Elle est calme, mange tranquillement en bordure du chemin, et je peux m’approcher tout doucement pour observer sa carrure de plus près. Un moment fort que j’espérais vivre en venant ici…
– Le mont Ernest Laforce : cette deuxième randonnée, de niveau intermédiaire, nous permet de voir un caribou ! Il faut savoir qu’il ne reste plus que 80 caribous dans le Parc National de La Gaspésie. La forêt boréale ainsi que la toundra comme ici sont ses habitats de prédilection. Tellement rare à observer, nous n’avons même pas imaginé que nous nous trouvions en face d’un caribou quand on l’a vu de loin ! J’ai pensé à un petit orignal au pelage clair… et c’est uniquement en demandant à l’auberge Gîte du Mont-Albert (où nous avons dormi) que nous avons appris qu’il s’agissait bel et bien d’un caribou sur notre photo ! Une chance réalisée après coup.
Le lendemain nous partons marcher en direction de la chute du diable et du Mont Olivine. Une rando plus physique mais grandiose ! Arrivés au sommet, on profite d’un pique-nique préparé par nos hôtes avec vue sur les Appalaches… un panorama superbe !
Bon à savoir : au Québec tous les parcs nationaux sont payants. Il est vrai que c’est un peu surprenant au début quand on vient de France où la nature est accessible presque partout gratuitement. Les entrées payantes permettent l’accès à la nature qui est tellement vaste au Québec, d’entretenir les chemins d’accès, de protéger la faune et souvent de mettre en place un petit musée à l’entrée pour se renseigner sur le lieu.
Où dormir : auberge Gîte du Mont-Albert au cœur du Parc National
Prix accès au parc : 8$75 par personne
On part tranquillement en fin de journée après nos dernières rando rejoindre la côte du fleuve Saint-Laurent.
On passera la nuit vers Matane au Riôtel Matane qui bénéficie d’une vue remarquable sur le fleuve.
♦ JOUR 7 ♦
Aujourd’hui, on part en direction de Temiscouata pour une visite insolite : le Domaine Acer.
Il s’agit d’une cabane à sucre pour découvrir la fabrication du sirop d’érable, mais pas uniquement ! Arrivés à l’heure du déjeuner, on est gentiment invité à partager la table de Nathalie et Vallier. C’est comme cela que nous rencontrons nos hôtes du jour !
En fait, nous sommes dans un lieu totalement atypique puisque qu’il s’agit d’un domaine d’acériculture. Qu’est-ce donc me direz vous ?
Et bien c’est tout simplement un lieu où l’on produit de l’alcool d’érable. Si cela peut sembler à priori commun au Québec, ça ne l’est pas du tout. Jusqu’alors on pouvait souvent trouver des liqueurs aromatisées à l’érable, mais non pas issues de la fermentation de l’eau d’érable.
Et c’est Vallier l’inventeur de ce processus au Canada et dans le monde. C’est le premier à avoir eu l’idée d’expérimenter les techniques de fabrication d’alcool au secteur de l’érable. Il s’est rendu en France et a observé les process de création du Champagne, mais également celui de l’apéritif Pineau des Charentes ou encore du vin et du cidre. Revenu de ses voyages et fort de ses expériences, il a testé sur la sève d’érable et a créé les premiers alcools. Aujourd’hui ils produisent plusieurs acers : un produit type blanc demi-sec, un apéritif type Pineau des Charentes, un mousseux brut…
Quand vous entrez sur le domaine, vous êtes de suite pris d’affection pour ce couple plein d’énergie, d’inventivité et de créativité.
Après cette visite inattendue, nous décidons de rejoindre le parc national du Lac-Temiscouata pour une nuit en forêt.
Et oui, car dans ce parc on peut bénéficier de tentes prêt-à-camper. C’est à dire que tout est déjà installé à notre arrivée : la tente est montée, il y a des lits et une petite cuisine pour se faire à manger. Il y a même des buches pour que l’on puisse allumer un feu dehors.
On se prépare donc un petit barbecue sous les étoiles, en dégustant un Acer à l’apéritif !
Bon à savoir :
En juin, il peut y avoir de minuscules petites mouches noires très voraces ! Ne faites pas comme moi, prévoyez des protections et spray avant de passer la nuit en forêt.
♦ JOUR 8 ♦
Ce qui est étonnant et passionnant, c’est qu’au Québec, les fouilles archéologiques ne sont pas élitistes uniquement réservés aux scientifiques. En venant dans ce parc, vous pouvez le temps d’une journée, venir prêter main forte à Marianne-Marilou dans ses recherches et fouiller, sous son contrôle, les terres ancestrales.
En effet, le site est tant chargé de curiosités qu’il faut être nombreux pour les déterrer et les faire revivre. Cette activité de fouille publique met en valeur le patrimoine du parc tout en participant concrètement à la recherche historique.
Après ce saut dans le temps au lac Temiscouata, nous partons en direction de Rivière-Du-Loup.
♦ NUIT DANS UN PHARE ♦
Nous arrivons à l’une des expériences les plus marquantes du voyage !
C’est avec la société Duvetnor que nous embarquons sur un bateau afin de rejoindre l’Île du Pot à l’Eau-De-Vie, sur le fleuve Saint-Laurent.
En arrivant aux abords de l’île, nous voyons nos premiers pingouins ! oui, oui, vous avez bien lu : des pingouins ! Je ne savais même pas qu’il y avait des pingouins au Québec maritime.
Nous accostons sur l’île, juste sous le phare rouge si emblématique. Ici, ce n’est pas notre monde, mais plutôt celui des oiseaux marins : goélands, cormorans, eiders à duvet, hérons…
Il s’agit d’une réserve de faune nationale et les animaux viennent en nombre s’y reproduire. Cela tombe bien, nous sommes en juin, en pleine saison des naissances et l’île grouille de vie. Bien sûr nous ne pouvons pas nous balader partout sur l’île, car il faut respecter les oiseaux qui sont protégés ici. Mais nous prenons plaisir à les observer depuis le ponton ou le phare du Pot.
C’est ici que nous allons passer la nuit, car le phare abrite 3 chambres coquettes. Nous ne serons donc que 3 couples sur l’île pendant la nuit !
Tout est prévu pour notre confort, puisqu’on nous amène le repas du soir ainsi que le petit-déjeuner dans le phare.
Astuce : je vous conseille de mettre le réveil aux aurores pour profiter du lever de soleil à couper le souffle face au phare avec tous les oiseaux qui se réveillent en même temps que vous…
♦ JOUR 9 ♦
Après un petit déjeuner copieux dans le phare, retour sur la terre ferme en bateau direction Rivière-Du-Loup. Ce soir nous sommes attendus à Le Bic, près de Rimouski pour dormir dans une Tiny House !
C’est une toute petite maisonnette ecoresponsable dans le Domaine Floravie. Encore un hébergement insolite au Quebec Maritime !
Il y a en tout 7 petits chalets, de toutes les couleurs, chacun isolé au milieu des champs face au fleuve Saint-Laurent. Ils ont été conçu de manière écologique dans un souci de préservation du territoire. Ainsi, un système solaire assure l’électricité, les toilettes sèches sont au compost, le bois provient uniquement de forêts locales gérées de façon responsable. L’intérieur est minuscule mais vraiment cosy ! C’est idéal pour un couple.
♦ JOUR 10 ♦
Retour à Québec.
Sur la route, nous nous arrêtons manger à la poissonnerie Lauzier de Kamouraska, un village plein de charme et authentique. Ici, on peut soit acheter du poisson à cuisiner chez soi, ou s’asseoir et manger sur le pouce au Bistro de la mer. Des soupes de poissons, du homard, des burgers de flétan, des paninis aux crevettes, des salades de pétoncles, des fish and chips… tout est délicieux et abordable.
♦ JOURS 11 – 12 – 13 ♦
Nous décidons de profiter de Québec et ses alentours. Je vous détaillerai notre séjour ici dans un second article consacré à la ville de Québec.
♦ JOUR 14 ♦
Nous partons de Québec ville pour rejoindre la Côte-Nord en direction de Tadoussac.
La route longe la côte et est ponctuée de petits lacs à l’orée des forêts. Des chalets sont souvent construits au bord de ces étendues d’eau et on ne peut s’empêcher de rêver à une nuit dans l’un de ces décors dignes de tous les symboles que nous avons en tête quand on pense au Canada !
En voiture, nous embarquons sur le traversier pour traverser la Baie-Sainte-Catherine qui nous permet de relier le village. Car oui, Tadoussac est bien un petit village, malgré la renommée mondiale du lieu. En effet, je m’attendais à une grande ville avec des stands et boutiques à gogo faisant la promotion des excursions aux baleines. Et en réalité, c’est une bourgade plutôt tranquille (nous y étions en juin) où il fait bon vivre et se balader le long des côtes à repérer des petits restaurants !
Nous nous installons à l’auberge La Galouïne. Décor de pêche, chambre charmante, non loin de la rue principale.
Tadoussac est réputé dans le monde entier pour l’observation des baleines. En effet, à l’embouchure du Saguenay, elles sont nombreuses à venir et on peut observer plusieurs espèces différentes.
Nous avons rdv le lendemain pour une balade en zodiac afin de tenter de les observer.
En attendant, on nous conseille de nous rendre à 30 kilomètres au nord de Tadoussac au Cap de Bon-Désir. Sur place il y a un centre d’interprétation et d’observation des animaux marins. Le centre ferme à 17h mais nous avons l’autorisation de rentrer sur le site pour aller observer les baleines depuis le bord de l’eau.
Petite précision : il faut donc bien penser à laisser sa voiture avant les barrières de sécurité qui fermeront avant notre départ et se rendre au site à pied.
Ce soir-là sur les rochers au bord de l’eau nous en apprenons un peu plus sur les espèces qui peuplent le fleuve grâce à une scientifique du centre qui sillonne la côte avec ses schémas à la main, tout sourire ! Nous restons 2h environ et observons une dizaine de baleines. Le spectacle est saisissant… Elles passent parfois tout près de nous, et dans le silence alentour, nous entendons au loin leur souffle puissant. Instant magique.
La pluie se met à tomber et ce n’est qu’une fois trempés que nous décidons de rentrer nous réchauffer à notre hôtel dans le centre de Tadoussac.
♦ JOUR 15 ♦
Le RDV est pris ce matin à 9h avec Croisières AML pour partir observer les baleines à bord d’un zodiac. On s’équipe avec une grande combinaison étanche et on enfile notre attirail de marin pour ne pas avoir froid sur le bateau car une fois sur le fleuve il peut faire très froid.
Nous montons avec 6 autres personnes à bord d’un petit zodiac. Je suis contente que l’on soit un petit groupe.
Nous partons et apercevons dès les premières minutes un beluga qui nage dans le sens opposé.
Notre guide nous explique qu’on ne doit pas s’approcher ou déranger le beluga, car c’est une espèce protégée. Les règles d’observation de la nature sont de plus en plus strictes et je pense que c’est une excellente chose. Nous ne nous arrêterons pas pour voir ce beluga.
Plus tard nous nous retrouvons près des baleines. Elles sont cinq environ à sortir régulièrement de l’eau et se situent parfois à 20m de nous, parfois tout près.
Il est difficile d’anticiper où elles vont sortir une fois qu’elles ont plongé, alors le mieux c’est de rester statique, ne surtout pas les courser et patienter avec notre curiosité !
♦ JOUR 16 ♦
Ici, nous prenons possession d’une véritable cabane dans les arbres au Canada. Et petite surprise, au-dessus du lit il y a une magnifique bulle de verre pour observer les arbres et les étoiles…
On se prépare un bon dîner dans la petite cuisine ouverte sur la forêt et on s’endort dans le silence de la nature… Au matin, notre petit-déjeuner nous est livré en bas de la cabane et nous le hissons jusqu’à nous !
À Canopée Lit vous pouvez aussi choisir de dormir dans plusieurs hébergements insolites, tous proches de la nature ! Des bulles transparentes intégrales, des cabanes traditionnelles etc.Les derniers jours du voyage, nous quittons cette belle région pour partir nous isoler, déconnectés et loin des réseaux sociaux… nous gardons pour nous cette fin de voyage en amoureux qui nous a réservé bien des surprises, prochainement dévoilés !
♦ INFOS PRATIQUES TRANSPORTS ♦
Avion
Pour me rendre au Québec depuis la France, je suis partie de Paris et je suis directement arrivée à Québec ville avec la compagnie aérienne canadienne Air Transat.
Vous avez également la possibilité de partir de plusieurs villes françaises comme Marseille, Nice, Bordeaux, Lyon, Nantes ou Toulouse et d’arriver par Montréal.
Les prix sont très accessibles pour une destination outre-atlantique, et si vous choisissez l’option Plus votre bagage de 23kg est inclus, vous pouvez bénéficier d’un service prioritaire (enregistrement à un comptoir exclusif, embarquement et contrôle sécurité prioritaires, livraison des bagages) et en cadeau vous avez pendant le vol une petite trousse de voyage avec un masque pour dormir, un coussin pour la tête, des écouteurs et une couverture.
Air Transat a été reconnue meilleure compagnie aérienne loisirs au monde en 2019.
Selon la période, il faut compter entre 360€ et 650€ l’aller-retour.
Location voiture
Une fois sur place, nous avons fait le choix de louer une voiture. C’est la solution qui nous paraissait la plus adéquate pour notre voyage en mode roadtrip. Nous avons loué depuis l’aéroport de Québec directement.
Les tarifs sont élevés je trouve et il faut compter environ 50$ par jour.
Ce voyage et cet itinéraire ont été co-réalisés en collaboration avec Québec maritime en fonction de mes choix de voyage personnels, de mes goûts et mes envies de découvertes. Je garde une liberté totale sur cet article et mon avis est indépendant.